Depuis quelques années, les réalités du métier de design web ont changé. Des outils tels que WordPress ou Wix proposent aux entreprises de créer elles-mêmes et plus facilement leur site web. Bien sûr, cela ne s’applique pas pour celles qui ont encore de beaux budgets. Toutefois, une autre ombre vient davantage obscurcir le tableau. En effet, les réseaux sociaux entravent dans une certaine mesure les activités des agences web. Certaines entreprises pensent même que créer une simple page pour leur entreprise est suffisant pour avoir une présence web. Aussi, à moins de développer des compétences spécifiques sur leur utilisation, ces agences risquent bien de se retrouver à la ramasse.
Le Community management et création de contenu pour les réseaux
Aujourd’hui, avoir un simple site web ne suffit plus pour obtenir de la visibilité. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : un pourcentage de plus en plus grand d’utilisateurs ne passe même plus sur Google pour chercher des sites web et ces internaute foncent directement sur leurs réseaux préférés : TikTok, Insta, Twitter, Facebook, ou même YouTube. Afin de continuer à prospérer, les entreprises essayent d’être beaucoup plus présentes sur ces différents réseaux sociaux. Seulement voilà ces derniers se multiplient à une vitesse vertigineuse alors comment occuper le terrain ? Souvent, elles préfèrent confier l’animation de leur communauté à un professionnel.
Dans un tel contexte et pour produire des contenus adaptés et attractifs, le designer web est appelé à se mettre à jour sur tous les réseaux disponibles sur la toile et leurs formats de médias. En plus de maîtriser les caractéristiques de ces différents médias sociaux, il doit aussi chercher à en apprendre plus sur leurs contraintes et leurs spécificités. Twitter n’est pas TikTok qui n’est pas Facebook qui n’est pas YouTube, etc…
En maîtrisant mieux ce qui se passe sur les réseaux, le designer web dispose d’une meilleure marge de manœuvre pour anticiper les besoins de leurs clients. Par la même occasion, il augmente ses chances de progresser sur le terrain de la communication et du marketing et de faire ainsi avancer ses prescripteurs.
Le montage vidéo, petites vidéos simples, animations
Les contenus animés peuvent faire une vraie différence sur le web. Encore faut-il que le designer soit touche-à-tout. Là encore, face aux nouvelles réalités du marché, le designer web doit élargir son champ de compétences s’il veut gagner en autonomie.
Pour cela, il est indispensable pour lui de diversifier sa palette d’outils de production. En dehors d’une bonne maîtrise des différents logiciels de design (Illustrator, Photoshop, InDesign…), il faut aussi qu’il dispose de connaissances avancées en architecture digitale, en typographie et en marketing.
De plus, il devrait savoir utiliser les types de langage de « programmation » les plus populaires (CSS, HTML, JavaScript…). Avec ces langages, il aura plus de facilité à être autonome sur ses productions ou même à dialoguer plus aisément avec d’autres développeurs et intégrateurs au sein d’une équipe. Il saura également prendre en compte les contraintes techniques de ces derniers. En dehors de toutes ses compétences, le designer doit aussi maîtriser les processus utilisés pour concevoir et publier de bons contenus sur les réseaux sociaux. Ainsi, il existe aujourd’hui des outils qui permettent d’automatiser ce genre de publications, il pourrait être intéressant pour lui de les connaître.
Dans un autre registre, certes plus pointu, le montage vidéo, l’animation et les autres formes de contenus animés font encore partie des outils qui pourraient bien lui être utiles, ne serait-ce que pour réaliser des choses basiques (boutons animés, slides vidéo de présentation sonorisé et animé, montages simples, etc…).
Dans une certaine mesure et pour résumer, une attitude doit caractériser le designer web. Conscient de se trouver au cœur d’un monde qui évolue à toute allure et à tout point de vue (codes de communication, outils, concepts, marketing, modes graphiques, etc…), il lui faut pratiquer autant qu’il le peut la veille technologique pour actualiser son savoir-faire. Cette autoformation lui permettra de faire preuve de polyvalence et de flexibilité dans ses activités.